La fuite de l'Azumeru

Rappel du premier message :

Journal de bord :

Voilà, j'ai maintenant 16 ans. 16 ans, et je n'ai encore jamais vu le monde extérieur. J'ai vraiment cette envie de sortir de l'Uzumeru, mais c'est interdit. On dis toujours que c'est pour notre bien. On dis toujours que dehors, les gens sont différents. Que nos pouvoirs leur font peur. Qu'on se ferait tuer si on sortait. C'est défendu pour nous de partir de cette espèce de prison dans laquelle j'ai passé ma vie. Mais je veux voyager. Je veux découvrir.

C'est pour cela que j'ai mis une petite feuille sur le panneau d'affichage de l'établissement. Dessus, il y a marqué "A tout ceux qui sont près, samedis, à minuit, venez dans la salle des spectacles de la ville. Nous sortirons d'ici."

Mais la feuille est si petite que je me demande si des gens la verrons. Mais j'espère aussi qu'il n'y ai pas trop de gens qui l'ai vu. Ce serais moins discret sinon.

Sortir d'ici sera mon cadeau d'anniversaire. Je te laisse, journal, je t'écrirai demain. Il est 23 heure et je dois me préparer pour m'enfuir.

Je me demande qui sera là."

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L'Azumeru est une grande bâtisse sous terre, cachée du monde et des gens normaux. Personne ne peux en sortir. C'est là que l'on met les personne ayant des pouvoirs, pour que la population humaine ne soit pas effrayé par eux.
Dans cette "prison", les gens ayant des pouvoirs, que l'on appelle "Azumerien", apprennent à les développer et à les contrôler pour devenir moins dangereux. Quand ils sont grand, ils se trouvent un metier, toujours dans l'Azumeru, pour faire marcher la vie dans ces espèce de ville souterraine. Seul les Azumeriens très haut placés comme les présidents, les ministres, ou les chasseurs (ceux qui vont prendre la nourriture dans le monde du dessus, celui des humains, pour approvisionner l'Azumeru) peuvent sortir en haut.

-Ce rôle play autorise deux personnages
-Ce rôle play autorise de faire des Azumeriens ou/et des humains

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Nom : Touhi
Prénom : Kojiro
Age : 16 ans
Apparence :

Spoiler:

Pouvoir : Kojiro a le pouvoir de la téléportation. Pour l'instant, il sais seulement se téléporter dans des endroits qu'il peut voir, ou se téléporter à l'endroit où quelqu'un se trouve, échangeant sa place avec lui.
Caractère : Kojiro a le caractère d'un enfant banal. Sérieux quand il le faut, il sait tout de même s'amuser avec les autres. Il veux sortir pour voir le monde extérieur, et pour retrouver ses parents, qui sont des humains et ne vivent pas sous terre avec lui.

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Kojiro mis son journal dans son sac, se leva de son bureau, et sortit à pas de loup, pour ne pas réveiller son camarade de chambre. Il vivait à l’orphelinat d'Azumeru, car ses parents étaient humains, et ne vivaient donc pas ici. Ils ne les avaient jamais connu, et voulais plus que tout les voir. Connaissaient il au moins sont existence ? On lui avait toujours dis que les humains ne savais pas que, sous terre, des gens avec des pouvoirs vivaient caché. Apparemment, les humains auraient peur des Azumeriens si ils apprenaient leur existence. Mais qu'importe, le jeune brun voulait sortir plus que tout ! Il s'approcha de la salle des fêtes, le point de rendez vous, s'assit sur un banc et attendis.

Kagura écoutait attentivement le garçon expliquer son "ancienne vie", en-bas, comme il disait. Chez nous, aussi. Elle pâlit légèrement en découvrant comment il vivait, comme il se nourrissait... "Chasser le rat ?" Mais qu'était ses conditions de vie ? Et puis, elle avait entendu Fumi dire qu'ils n'avaient droit qu'à une seule tenue pour toute leur vie. C'était impensable ! Le vocabulaire de Kojiro la surprit aussi. Il ne savait donc rien de ce qui composait le monde à l'air libre, et c'en était presque attristant. La jeune femme se jura de l'inculquer sur tout ce qui l'entourait à présent.
Quelques minutes plus tard, alors que Kojiro finissait son assiette, Kagura vit que la jeune fille observait son frère avec un joli sourire. Elle semblait attachée et attirée par l'Azumérien, ça se voyait et ça ravissait la jeune femme blonde, on ne sait pourquoi.
Plus tard, Kojiro ayant fini de manger, et les assiettes débarrassées, la jeune fille se présenta à Kagura, après avoir déclaré d'une voix claire le départ de leur petit groupe. Ainsi, elle s'appelait Ameko, c'était la soeur de Shingo. Elle semblait pleine d'entrain et de douceur, son visage était ravissant.
- Je suis Kagura, enchantée, sourit la jeune femme. Nous allons faire les magasins ? Attendez, je vais aller prévenir ton frère et Fumi.
Ceci dit, Kagura partit en direction du couloir et tomba sur les deux, qui semblaient en pleine discussion.

-Tes habits sont un peu grand pour moi, mais c'est n'est pas bien grave. J'espère que tu m'en choisira des beaux. Je compte sur toi, d'accord ?
Il lui fit un clin d'oeil, puis passa sa main sur le tee-shirt de Shingo qui se mit à rougir furieusement.
-J'aime bien le motif. Tu pense que je pourrais avoir le même ?
- Je...je..Bah euh bien sûr que tu pourras l'avoir ! Je te l’achèterai même si tu y tiens tant, je ne peux rien te refuser ! Annonça l'écrivain en avalant sa salive. Je...Je vais dans le salon.
Shingo retenait son souffle lorsqu'il passait à l'horizontal la porte que Fumi bloquait à l'instant. Il osait à peine le regarder dans les yeux. Il ressentait une sorte de malaise lorsque le Bel Azumérien posait son regard sur lui. C'est pourquoi il s'empressa de retourner dans le salon et de se tenir prêt à partir. Cependant il tomba, dans le couloir, nez à nez avec la soeur de l'Azumérien qui les regardaient depuis un moment. - Oh non...Elle m'a vu gêné devant Fumi... - S'en était trop pour le jeune homme. L'un le mettait mal à l'aise, l'autre, grâce à son magnifique sourire, lui faisait perdre ses moyens.
Shingo ne savait plus quoi faire et ne quittait pas des yeux la jeune femme. Quelques secondes gênantes s'écoulèrent durant lesquelles les joues de Shingo s'étaient teintes de couleur tomate. Puis sans aucun mot il s'éclipsa, mordillant encore sa lèvre inférieur tant il avait l'impression d'avoir commit une connerie. Arrivé dans le salon (enfin) il s'accouda sur l'encombrant canapé/lit et sourit à sa jeune soeur. Il sorti ensuite un portable parfaitement banal et se mit à écrire. Il n'avait pas d'ami, pas de connaissance à part sa soeur. Non, il écrivait simplement un incipit de nouvelle car il ne voulait pas croiser le regard de Kagura ou Fumi lorsqu'ils arriveraient dans le salon.
- Moi je suis prêt ! Se contenta de dire Shingo le nez dans son téléphone.

Ameko ne savait pas ce que son frère et Kagura s'était dit ou avaient fait mais son frère revint rouge comme jamais et se mit à écrire comme il le fait à chaque fois qu'il essaye d'esquiver une conversation avec elle.
- Moi je suis prêt ! dit-il.
-Bien, allez allons-y !
Sachant bien que si elle ne partait pas, personne ne le ferait à cause de l'inertie du groupe, la jeune fille mit sa veste et ouvrit la porte en appelant :
-C'est par là !
Elle fut ainsi la première dehors, attendant que les autres se décident à sortir.
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C'est l'heure de votre épisode avec Tsuikyu //SBAAF//

Tsuikyu et Léon n'en finissait pas avec leur cabinet, écœuré par l'odeur et épuisés par l'effort, ils avaient l'impression que leur calvaire serait éternel.
-Et on peut prendre une pause quand ? demanda Léon.
-Quand on aura fini.
Le roux gémit et se remit à récurer la cuvette qu'il nettoyait.
-Attend... l'interrompi Tsuikyu. J'ai une idée pour en finir !
-C'est vrai ? demanda son camarade le regard plein d'espoir.
Tsuikyu acquiesça d'un signe de tête et se dirigea vers l'extérieur des toilettes avec un sourire au lèvres. Léon fixa alors la sortie jusqu'au retour de son camarade. Celui-ci revint avec ses lunette de soleil mise, un large sourire et tenant dans ses main... La lance à incendie. Léon le regarda avec de grands yeux et le blond ouvrit l'arrivée d'eau, aspergeant ainsi la pièce d'un grand jet qui nettoya (en quelque sorte) l'ensemble de la pièce.
-JONETSUUUU !! MAITSUUU ! hurla une voix familière dans les escaliers.
Les deux jeune homme passèrent la tête à l'extérieur, Tsuikyu releva ses lunettes pour constater que son grand nettoyage avait inondé les couloirs et les escaliers. Les deux hommes se regardèrent et explosèrent de rire avant de courir vers leur chef pour recevoir leur sermon.

/ /Je plussoie Tega xD/ /

Kagura était étonnée devant le spectacle qui s'offrait à elle. Shingo et Fumi, face à face, dans l'encadrement d'une porte. L'Azumérien avait la main sur le torse de l'écrivain qui semblait très gêné, en effet, son visage avait pris une belle teinte. Il prit ensuite le chemin vers le salon et il la vit au beau milieu du couloir. Ils se fixèrent dans un silence assez mal à l'aise et après quelques secondes, Shingo partit dans le salon, laissant la jeune femme seule dans le couloir, à se poser des questions.
Quelques minutes plus tard, ce fut Fumi qui arriva. Il affichait un petit sourire et lança à la jeune femme quelque peu désorientée.
-Ahlalala, vous avez remarqué ses vêtements de tout à l'heure ? Vivement qu'il est une petite amie qui lui dise comment s'habiller, n'est-ce pas ?
Etait-ce une simple constatation ou un sous-entendu ? Kagura ne savait pas vraiment et se contenta d’acquiescer et de sourire. Il repartit vers le salon et elle le suivit, mettant de côté ses questions. Ameko et Kojiro avaient déjà passé la porte, Fumi et Shingo étaient encore dans la pièce. Ce dernier avait l’air plongé dans l’écriture d’un quelconque texte ou message sur son téléphone. La jeune femme prit le bras des deux garçons et les entraîna doucement à sa suite jusqu’à l’extérieur de la demeure.
- Allons-y, se contenta-t-elle de dire.

//Ils sont bien hein ? //

Comme tout le monde était enfin sortit, Ameko referma à clé la porte d'entrée et posant un regard distrait sur Kojiro puis sur ses autres compagnon, leur fit un signe de tête pour les inviter à la suivre.
-Allez, go !
Ils arrivèrent dans le centre-ville en pleine activité, ce qui devait être bien différent pour les azumériens par rapport au calme de la nuit. Par prudence, elle tourna la tête vers eux et leur dit :
-Dans le ciel, il y a le soleil mais il ne faut surtout pas le regarder, ça peut brûler votre rétine et vous rendre aveugle... Mais il est là !
Elle leur sourit, ils arrivèrent devant une boutique de prêt-à-porter mixte.
-On commence ici ? proposa-t-elle.

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Les deux garçons se retenait de rire tandis qu'ils s'étaient placés au garde à vous devant leur chef.
-JONETSU ! MAITSU ! EST-CE VOUS POUVEZ M'EXPLIQUER POURQUOI MES BOTTES SONT MOUILLÉES ?
-Parce qu'il y a de l'eau dans le couloir mon général ! répondit Tsuikyu.
-NE VOUS DOUTEZ PAS DE MA GUEULE CAPITAINE JONETSU ! VPUS AVEZ TRÈS BIEN COMPRIS MA QUESTION !
-Nous avons utilisé la lance à incendie pour accomplir notre sanction mon général ! dit Léon.
-EST-CE QUE C'EST UNE PLAISANTERIE ?
[b]-Vous n'avez pas donné de précision quant à la manière d'accomplir notre sanction mon général ! poursuivit Tsuikyu. Et soit dit en passant, les toilettes sont propres !
-DÉGUERPISSEZ TOUT LES DEUX ! JE NE VEUX PLUS VOUS VOIR AVANT LE DINNER !
-OUI MON GÉNÉRAL ! répondirent-ils en cœur.
Se dirigeant vers la salle d'entraînement, les deux hommes attendirent d'être hors d'écoute de leur chef pour exploser d'un rire incontrôlable.

Shingo avait enfin décroché son portable. Il vérifia si la porte de la maison était bien fermée. Il n'avait pas du tout mit de protection dessus pour qu'elle ressemble à une maison banale. Il s'avait cependant que les caméras les observaient déjà. C'est pourquoi il inspira et prit alors le rôle du grand frère modèle. Il se plaça entre sa jeune soeur et celle de Kojiro. Il voulait la tenir par la main. La regarder et lui sourire. Cependant, Fumi se tenait non loin de lui et les mêmes envies lui arrivaient en tête. Il voulait lui sourire et à tout prit ne plus rougir lorsque celui-ci le dévisageait. 10 ans de différence et pourtant l'écrivain était mal à l'aise face à lui.
Il marchèrent un petit moment jusqu'au centre ville animé malgré la politique. On pourrait en en effet croire que le Gouverneur laisse ce pays à l'abandon, ce n'est pas le cas. De manière frauduleuse il arrive à corrompre les gens et les entreprises qui disent que "tout va pour le mieux". De ce fait les gens consomme et sont heureux en s'abrutissant devant les trois seules chaînes de télévisions toutes contrôlées par le gouvernement. Bref, une dictature dissimulée très habilement.
Ameko s'arrêta finalement devant une boutique de prêt à porter mixte. Le nom de l'enseigne n'était pas important et ne percuta pas Shingo. Il était absorbé par le bonheur de se balader avec des "amis" comme il n'en n'avaient jamais eut. Il sourit et se précipita dans la boutique. Cela faisait tellement longtemps qu'il rêvait de pouvoir sortir en groupe comme les jeunes de son âge le font parfois. Il avait l'impression d'oublier tout ses problèmes. La mission du lendemain était vite remise aux oubliettes. Plus rien ne comptait à part le moment présent. Il se dirigea vers un Tee-shirt blanc rayé bleu façon marin. Il le trouvait assez beau.
- Fumi ? demanda t-il en plaquant le Tee-shirt contre son torse. Il me va bien celui-là ?

Ils étaient en train de marcher dans les rues presque désertes. Les Azumériens semblaient assez émerveillés et cela faisait sourire Kagura. Elle était entre Shingo et Kojiro, à qui elle tenait la main. Ils arrivèrent devant un prêt-à-porter inconnu de la jeune femme, et elle y entra avec plaisir. Fumi, son frère et l'écrivain partirent du côté homme. Arborant un joli sourire qui découvrait ses dents blanches, Kagura prit Ameko par la main, telle un grande soeur et l'entraîna doucement vers les habits féminins.
- Allez viens, je suis sûre qu'on trouvera un beau truc.
Elle avait dit "on", mais elle avait prévu de passer chez elle en douce pour récupérer ses affaires, et donc ne pas en acheter de nouvelles, de quoi de faire des économies de taille. Elle ressentait tout de même de l'appréhension à retourner chez elle, en sachant que sa mère y était peut-être. Ca l'effrayait, elle ne saurait pas comme se comporter, naturellement ou sur ses gardes ? C'était sa génitrice, tout de même, et elles s'aimaient. Pourtant, après l'incident à l'hôpital, les choses s'étaient quelque peu compliquées. Sortant de ses pensées, Kagura vit une robe courte, colorée de belles couleurs pastelles. Elle la désigna à Ameko et lui dit.
- Que dis-tu de celle-là ? Je pense qu'elle t'ira à merveille !
La jeune femme savait bien que la petite soeur de Shingo éprouvait quelque chose pour Kojiro. De l'affection, ou même de l'amour. Ca se voyait quand elle lui parlait, quand elle le regardait. Mignon...

Ameko regardait son frère sourire paisiblement et cela la comblait de joie. Il ne lui en fallait pas grand chose, elle savait se contenter de peu pour être heureuse(Il en faut... Peu pour être //SBAAAF//) Elle pénétra dans la boutique avec une idée en tête de ce qu'elle pourrait acheter. Il lui fallait une robe ou une jupe assez courte mais elle ne voulait pas avoir l'air vulgaire ni d'une fille de mœurs légères... Juste d'une fille facile. Elle avait tout de même une certaine dignité ! Elle fut surprise que Kagura lui prenne la main, qu'on l'entraine et qu'on s'occupe d'elle en réalité était le plus surprennant pour elle. Son frère étant trop occupé à rédiger ses livres, voler des informations ou préparer un plan qu'il n'avait pas de temps à consacrer à sa sœur alors elle se débrouillait toujours seule. Mais la tendresse avec laquelle Kagura l'emmenait à travers les rayons lui faisait tellement de bien, pendant un instant elle en oublia sa vie, ses problèmes, son stress et ses préoccupations.
-Que dis-tu de celle-là ? lui dit Kagura. Je pense qu'elle t'ira à merveille !
Ameko regarda la robe, vérifia la matière... Du coton... Et répondit :
-Oui, pourquoi pas ? Je vais l'essayer !
Elle chercha sa taille, du S, et se dirigea vers les cabines une fois qu'elle l'eut trouvé. Refermant le rideau derrière elle, elle commença à se déshabiller et enfila la robe. C'était une robe bustier qui descendait à hauteur des genoux sur la jeune fille et qui était ceintrée à la taille, soulignant sa silhouette. N'ayant pas porté ainsi de robe depuis longtemps, cela étant très peu pratique pour sa vie active, pour une fois, en se regardant dans la glace de la cabine, Ameko se sentit belle. Elle ne savait plus vraiment quand elle avait oublié se ressentiment. Elle finit par sortir de la cabine, toujours avec le sourire, pour se montrer à Kagura qui l'attendait. Elle jeta un coup d'œil distrait vers Kojiro, voir s'il la regardait, peut-être avoir son avis sur la tenue ou si lui aussi, il la trouvait jolie ainsi.

(Owwwaaattaaaaaa ~ Je t'avais dis Tega que j'écrirai en écoutant cette chanson ~)

-A personne spéciale habits spéciaux, tu ne penses pas ? Ajouta Fumi en faisant un clin d'oeil à Shingo, clin d'oeil qu'il ne savait comment interprété. Shingo était tellement troublé par l'influence de la jeune Soeur de Kojiro ainsi que celle de Fumi que l'on aurait presque pu voir de la fumée sortir de ses oreille. Non pas parce qu'il était actuellement rouge de gêne, non ! Surtout parce qu'il s'embrouillait dans ses sentiments. Il n'avait jamais ressenti l'amour de sa vie. Il ne savait donc pas comment aborder ce sentiment que le prenait pour la jeune fille ainsi que pour le bel écrivain. L'amitié jutait-elle l'amour ? Il ne savait plus. Il n'osa pas répondre autre chose de construit.
- Je...Je ne suis pas spécial...Je suis personne, du moins actuellement...Il se tripotait les mains de honte. Le Garçon devait vraiment le trouver fort pitoyable. Il rangea son petit maillot et entreprit de chercher quelque chose qui plaise à Fumi. - Ainsi je pourrai le porter pour lui plaire... - Il s'arrêta devant la pensée qui venait de le traverser. - Non.. Non ! C'est pour La soeur de Kojiro que je me fais beau ! - Il se secoua la tête. Il se stoppa devant un sweat assez spécial. Noir avec une capuche et des oreilles de chats. L'intérieur était bleu et doux. Shingo avait toujours fantasmé en secret sur ce genre de vêtement à l'influence oriental qu'il n'avait jamais osé mettre. Il prit le cintre et plaqua le sweat contre lui. Il sourit de tout ses dents reprenant un air enfantin et malicieux.
- Et celui-là Fumi-kun ! ~ Il me va bien ? Il a même des oreilles de chat !

(On voit à peine l'influence de la chanson autant dans les sentiments et les vêtements XD)

Ameko semblait ravie. Elle sortit de la cabine, magnifique, et Kagura approuva d'un hochement de tête et d'un sourire pétillant.
- Elle te va à ravir !
Elle vit du coin de l'oeil que son frère et la jeune fille se lançaient des regards. Adorables. Et puis, tournant la tête, ses yeux tombèrent sur Fumi et Shingo, qui essayaient des pulls. Adorables. La jeune femme posa un oeil absent sur la porte d'entrée et laissa échapper un soupir résigné. Kagura appela Kojiro qui s'approcha, et lui demanda.
- Tu veux bien aider Ameko à choisir ses vêtements ? Elle pourra faire de même pour toi aussi, Jiro. Je dois aller récupérer des affaires.
Elle resta assez vague, souriant pour faire bonne mesure. Et puis, elle se dirigea vers la sortie, fouillant dans son sac pour y extirper son portable. Elle sortit et téléphona à son amie -celle de la veille- pour lui demander de la raccompagner et de lui raconter ce qu'il s'était passé hier. Peut-être même allait-elle lui donner sa paye.

Voyant le signe que lui faisait Kojiro, Ameko lui répondit en faisant de même avec un sourire. Elle regarda alors le prix de la robe. Ce n'était pas un magasin de marque alors la qualité des vêtement était peut-être moindre mais les prix était assez bas.
- Elle te va à ravir !
-Merci !
Ameko se sentait tellement bien, elle aurait voulu que cette journée dure éternellement. Mais maintenant qu'elle avait trouvé la robe, elle n'avait besoin de rien d'autre.
- Tu veux bien aider Ameko à choisir ses vêtements ? Elle pourra faire de même pour toi aussi, Jiro. Je dois aller récupérer des affaires.
-Et bien eum... hésita Ameko. Je vais me rhabiller, ok ? Attend moi juste deux petites minutes Kojiro !
Elle pénétra dans la cabine et se dépêcha d'enlever la robe et de remettre son Jean et son sweet avant de ressortir, la robe au bras.
-Et bien euh... Tu vois quelque chose qui te plaît ?

« Allô ?
- Oui ?
- C’est Kagura.
- Ah oui, alors, comment ça s’est passé ?
- C’est long à expliquer, Ellie.
- Oh, allez, tu peux bien me le raconter à moi !
- C’était juste mon père, il est à l’hôpital.
- Je suis sûre que ce n’est pas que ça.
- Oh, tais-toi un peu ! Tu peux passer me prendre en voiture ?
- Tu n’as pas la tienne ?
- Non.
- Où es-tu ?
- Devant le magasin de prêt-à-porter, à côté du cinéma.
- J’arrive dans cinq minutes, bouge pas ! »
Et elle raccrocha. Kagura souffla un « Je ne vais pas m’en aller, abrutie... » et attendit patiemment Ellie, tel était le nom de son amie. La jeune femme avait décidé de lui cacher la vérité, puisque Ameko et Shingo ne devaient pas être découverts. L’Azuméru et ses habitants non plus.

La jeune femme vit Ameko et Kojiro sortir du magasin et partir vers un autre. Elle sourit et se retourna à l'entente du grondement d'un moteur. Ellie était arrivée et depuis sa place devant le volant, elle lui fit signe de monter. Kagura hocha la tête et s'assit à côté de son amie qui n'attendit pas qu'elle boucle sa ceinture pour la bombarder de questions.
- Alors ? Comment vas-tu ? Que fais-tu là ? Que s'est-il passé ? Alleeeez, raconte moi !
La blonde soupira et détourna le regard pour échapper à ses questions indiscrètes. L'autre comprit qu'elle n'allait pas lui répondre et démarra, affichant une moue dépitée.
- Ca se fait pas... laissa-t-elle échapper. Elle parut se rappeler de quelque chose et, continuant de conduire, farfouilla dans son sac à main posé entre les deux jeune femmes. Elle en sortit une enveloppe blanche immaculée, ou presque. Un nom était élégamment inscrit dessus, "Kagura Touhi". Celle-ci comprit que c'était sa paye et prit l'enveloppe, l'ouvrant. Une somme de 80 euros reposait là. La jeune femme en préleva 40 et les mit dans le sac d'Ellie.
- Comme tu m'as aidée, on partage, déclara-t-elle d'un ton sans rappel, une voix douce mais ferme à la fois.

Ellie se plaignait et parlait beaucoup. C'était pour ça, et pour sa gentillesse naturelle que Kagura l'appréciait autant. De plus, elle savait tenir sa langue, surtout lorsque ça concernait des secrets.
Elles étaient encore toutes les deux dans la voiture d'Ellie qui conduisait à une allure modérée jusqu'à la demeure de son amie.
Enfin, elles arrivèrent. La jeune femme se gara et, embrassant Kagura, la salua et repartit. Cette dernière se tourna vers sa maison et la fixa une seconde. Elle était ordinaire et ressemblait aux autres habitations qui bordaient la rue. Un toit en tuiles sombres, une façade en pierre plus claire, contrastant avec le toit. Une porte d'entrée en bois de noyer. Devant la maison étaient plantés une clôture et un portail, en fer, de couleur noire.
Kagura pénétra dans la maison. Une impression de solitude la prit. Cela faisait déjà deux jours que la maison était vide. Sa mère avait dû partir en précipitation, laissant quelques touches désordonnées çà et là. La télévision encore allumée, Kagura s'empressa de l'éteindre, tout comme la lumière du salon et de la cuisine. Elle vérifia, mais fort heureusement, la plaque de cuisson était éteinte.
Elle monta rapidement dans sa chambre qui était dans des tons pastels, avec une organisation très simple et bien rangée. Elle était nettoyée et un parfum acidulé flottait toujours dans l'air. Kagura laissa échapper un petit soupir et entreprit de rassembler les affaires dont elle aurait besoin. En fait, se dit-elle, il faut que j'emporte tous mes habits. La jeune femme s'aplatit à terre et sortit d'au-dessous de son lit une valise, pour une personne et simple à transporter. Kagura prit presque la totalité de ses vêtements, ne laissant que ceux qui commençaient à devenir trop petits.
Elle passa ensuite dans la salle de bain adjacente à sa chambre et attrapa dentifrice, brosse à dents, à cheveux, une trousse de maquillage, également une de premiers secours. Elle réfléchit un instant ; elle semblait n'avoir rien oublié dans cette pièce. Elle repartit dans sa chambre et remplit sa valise de ce qu'elle venait de prendre. Elle parut oublier une chose et se précipita dans les toilettes, et en ressortit quelques secondes plus tard, une pochette dans la main, qu'elle mit elle aussi dans la valise.