La fuite de l'Azumeru

Rappel du premier message :

Journal de bord :

Voilà, j'ai maintenant 16 ans. 16 ans, et je n'ai encore jamais vu le monde extérieur. J'ai vraiment cette envie de sortir de l'Uzumeru, mais c'est interdit. On dis toujours que c'est pour notre bien. On dis toujours que dehors, les gens sont différents. Que nos pouvoirs leur font peur. Qu'on se ferait tuer si on sortait. C'est défendu pour nous de partir de cette espèce de prison dans laquelle j'ai passé ma vie. Mais je veux voyager. Je veux découvrir.

C'est pour cela que j'ai mis une petite feuille sur le panneau d'affichage de l'établissement. Dessus, il y a marqué "A tout ceux qui sont près, samedis, à minuit, venez dans la salle des spectacles de la ville. Nous sortirons d'ici."

Mais la feuille est si petite que je me demande si des gens la verrons. Mais j'espère aussi qu'il n'y ai pas trop de gens qui l'ai vu. Ce serais moins discret sinon.

Sortir d'ici sera mon cadeau d'anniversaire. Je te laisse, journal, je t'écrirai demain. Il est 23 heure et je dois me préparer pour m'enfuir.

Je me demande qui sera là."

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L'Azumeru est une grande bâtisse sous terre, cachée du monde et des gens normaux. Personne ne peux en sortir. C'est là que l'on met les personne ayant des pouvoirs, pour que la population humaine ne soit pas effrayé par eux.
Dans cette "prison", les gens ayant des pouvoirs, que l'on appelle "Azumerien", apprennent à les développer et à les contrôler pour devenir moins dangereux. Quand ils sont grand, ils se trouvent un metier, toujours dans l'Azumeru, pour faire marcher la vie dans ces espèce de ville souterraine. Seul les Azumeriens très haut placés comme les présidents, les ministres, ou les chasseurs (ceux qui vont prendre la nourriture dans le monde du dessus, celui des humains, pour approvisionner l'Azumeru) peuvent sortir en haut.

-Ce rôle play autorise deux personnages
-Ce rôle play autorise de faire des Azumeriens ou/et des humains

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Nom : Touhi
Prénom : Kojiro
Age : 16 ans
Apparence :

Spoiler:

Pouvoir : Kojiro a le pouvoir de la téléportation. Pour l'instant, il sais seulement se téléporter dans des endroits qu'il peut voir, ou se téléporter à l'endroit où quelqu'un se trouve, échangeant sa place avec lui.
Caractère : Kojiro a le caractère d'un enfant banal. Sérieux quand il le faut, il sait tout de même s'amuser avec les autres. Il veux sortir pour voir le monde extérieur, et pour retrouver ses parents, qui sont des humains et ne vivent pas sous terre avec lui.

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Kojiro mis son journal dans son sac, se leva de son bureau, et sortit à pas de loup, pour ne pas réveiller son camarade de chambre. Il vivait à l’orphelinat d'Azumeru, car ses parents étaient humains, et ne vivaient donc pas ici. Ils ne les avaient jamais connu, et voulais plus que tout les voir. Connaissaient il au moins sont existence ? On lui avait toujours dis que les humains ne savais pas que, sous terre, des gens avec des pouvoirs vivaient caché. Apparemment, les humains auraient peur des Azumeriens si ils apprenaient leur existence. Mais qu'importe, le jeune brun voulait sortir plus que tout ! Il s'approcha de la salle des fêtes, le point de rendez vous, s'assit sur un banc et attendis.

Le jeune homme encore trempé se présenta : Mieru Fuminori, celui qui pouvait devenir invisible. Il fit une révérence qui étonna Kagura et partit pour s'habiller "normalement". La jeune femme trouvait étrange qu'ils disent "humains", comme s'ils ne faisaient pas parti de la même espèce. Pourtant, leur seule différence était les pouvoirs qui avaient obtenus.
La coupant dans ses pensées, le jeune homme revint, habillé, les cheveux toujours mouillés, confier ses anciens vêtements à la jeune fille. Ils étaient en soie et paraissaient magnifique, dans les tons bleus, tout comme les cheveux et les yeux de Fumi.
Kagura se tourna ensuite vers Kojiro et lui dit d'une voix douce, un sourire quelque peu peiné sur les lèvres.
- Il faut partir, maintenant. Nous avons des achats à faire. Puis, baissant la voix, elle lui chuchota, penchée vers son frère. Je vais devoir nous trouver une autre maison ou un autre appartement...
Elle ne voulait pas s'imaginer tout ce qui allait lui coûter. Elle ne savait pas comment tout cela se passait, elle se sentait de plus en plus perdue dans cette histoire. De plus, elle ne pourrait pas loger chez une amie, surtout avec son frère.

Ameko soupira et se frotta les yeux quand son frère prononça son propre nom : Tout ses efforts pour garder leur anonymat envolé en quelques secondes ! Elle regarda alors la rencontre entre son frère et la jeune fille avec attention et une pointe de jalousie également. Elle voyait bien que quelque chose passait entre eux deux et ayant toujours été fidèle à son frère, elle n'avait jamais eu d'expérience amoureuse. Vint alors que Kojira parla de rester chez eux, une décision qu'Ameko ne comprit pas.
-Mais Kojiro... Toi qui voulait tant retrouver ta famille ! La voilà ! Pourquoi tu ne restes pas avec eux ?
Puis elle se tourna vers sa grande sœur.
-Kojiro peut vivre avec vous maintenant n'est-ce pas ? puis dans un doux sourire innocent. Vous devez tous être si heureux de l'avoir retrouvé maintenant !

Shingo était tiraillé entre certain sentiments disons...étrange, mais ce fut le regard magnifique de Kagura qui prit le dessus. Il comprenait certainement la situation actuelle. La jeune femme avait maintenant un enfant à charge et cela allait lui coûter cher. Cependant Shingo ne pouvait se permettre de les séparer. Lui même ne supporterai pas de revivre la séparation d'une famille. Il regarda autour de lui. La place allait manquer. Cependant, il aurait dans quelque temps des appartements privés dans la maison du Gouverneur. Il sourit en se rappelant se détail. Fumi l'Azumérien arriva en habits humains et tentait de trouver un endroit sûr pour ses vêtements auxquels il attribuait une grand valeur. Shingo détourna la tête pour continuer à regarder la belle jeune femme. Il réfléchit quelque instant puis prit la parole.
- Ameko a raison, Kojiro peut rester avec sa soeur. Mais peut-être que cela est une lourde charge de s'occuper d'un enfant à son âge... Shingo le savait, il avait du s'occuper seul de sa soeur. Il ne voulait pas que Kagura vive la même chose. C'est pourquoi je propose de les loger ici ! Dans quelques heures je ne serai plus là vous pourrez prendre ma chambre. Moi je serai, si tout se passe bien, loger en privé dans les appartements du Gouverneur. Alors qu'en dite vous ? Il regarda la jeune fille tendrement.

Kagura avait du mal à retenir ses larmes quand elle vit Kojiro paniquer, ses yeux bleus s'agrandir, jeter des coups d'oeil tout autour de lui pour obtenir la permission. Elle restait silencieuse, ne voulant pas donner son avis, de plus, elle était partagé entre trois choix, garder Kojiro et essayer de subvenir à leurs besoins, le laisser ici ou rester avec lui. Elle ne pouvait choisir, et elle commençait à faire les cents pas, se mordillant la lèvre inférieure, un tic qui révélait son anxiété ou la réflexion. La jeune femme s'arrêta en entendant la jeune fille lui parler, un doux sourire sur son visage, la rendant encore plus jolie.
- Vous devez tous être si heureux de l'avoir retrouvé maintenant !
Kagura la regarda, ses yeux s'étaient troublés, et les larmes étaient prêtes à déborder. Elle baissa son visage et fixa le sol, refoulant sa tristesse qui remontait à la surface. Ensuite, Shingo prit la parole à son tour, et compara la "garde" de Kojiro à une "lourde charge". Ce n'était pas vraiment lourd, c'était plutôt douloureux et coûteux pour la jeune femme. Elle se frotta les yeux, les rendant légèrement rouges, et écouta attentivement l'écrivain. Il semblait si sûr de lui qu'elle était prête à accepter immédiatement, pourtant, quelque chose la chiffonnait.
- Excusez-moi, mais vous avez bien parlé du Gouverneur ? questionna-t-elle d'une voix tremblante, mais curieuse.

Shingo sourit à la remaque de sa soeur. "Récemment devenu un grand Politicien" c'est fou comme elle résumait bien les situations étranges. Ameko proposa à la jeune femme de boire quelque chose. Shino lui prit alors la main et l'invita à s'assoir et commença à lui expliquer en détail pendant que Ameko partait dans la cuisine chercher les rafraichissements.
- C'est assez compliqué comme situation...Je me doute que je peux vous faire confiance...Vous êtes la soeur de Kojiro et si cette histoire venait à s'apprendre il vous serait une fois de plus enlever ! Shingo se redressa et s'autorisa un furtif regard vers sa soeur dans la cuisine. Il s'inquiétait beaucoup pour elle et son devenir. Puis rabattant son regard sur la jeune femme il continua. Enfin, comme vous le voyez j'ai réussi à découvrir ce qui semble être le plus grand secret de tout les temps. Et, en tant qu'écrivain j'ai le devoir d'en informer la population... Depuis la censure de la presse je suis un peu comme un terroriste. Il semblerai d'ailleurs que je sois recherché, cependant mon anonymat est ma plus grande force et je peux donc me déguiser comme vous pouvez le voir. Je m'apprête à entrer au coeur même du gouvernement pour y extraire des documents qui me seront utiles à la rédaction de mon livre. Celui-ci parut, le gouvernement plongera dans le chao le plus total. Et cela le début d'une nouvelle ère... Je l'espère, une ère de liberté et d'égalité et de paix comme autrefois. Voilà vous savez tout. Ma soeur et moi même sommes les ennemis N°1 en ce moment. Vous vous souvenez peut-être de ce vol dont ils ont tant parlé aux informations gouvernementales, celui de la fameuse zone 51. Je l'ai réalisé il n'y a pas très longtemps. C'est d'ailleurs ce qui m'a permit à moi et Ameko de découvrir où se situait l'entré de L'Azumeru. Et voilà où nous en sommes ! Shingo écarta les bras pour montrer les Azumeriens dans la pièce. Tous ensemble à fomenter une révolution. On se croirai dans un mauvaise livre d'action. En tout cas vous êtes ici chez vous ! Il avait ajouté ça avec un magnifique sourire, l'idée de plaire à cette jeune femme vint pointer le bout de son nez et il aurait fait n'importe quoi pour la rendre heureuse sur l'instant.

En absence de réponse étant donné que Shingo s'était mis à parler à la jeune femme, Ameko ramena un peu de tout sur la table basse du salon, précisant que l'eau était en train de bouillir. S'éloignant un peu pour laisser son frère discuter avec la sœur de Kojiro, celle-ci regarda les azumériens, se désolant pour eux : ils avaient le même âge ou presque, ça aurait pu être elle à leur place. Comme il parlait de l'infiltration, Ameko se rappela sa mission ce même jour. Comment diable allait-elle bien pouvoir si pendre pour charmer des gardes ? Elle qui n'avait jamais connu l'amour... Et s'ils étaient plusieurs ? Elle n'allait quand même pas être crédible à draguer trois personne à la fois ! Il fallait pourtant qu'elle les oblige à la regarder elle, et seulement elle quand son frère devrait passer.

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Tsuikyu était assis à une table, face à un ordinateur, une tasse de café à ses côté. Léon, curieux de savoir ce que faisait son coéquipier s'approcha.
-Tu fais la sieste à cette heure-là. remarqua-t-il.
-Elle n'existe pas... répondit le jeune homme.
-Qui ?
-La fille ! Celle qu'on a vu hier soir ! Elle n'existe pas ?
-De quoi tu parles ! Explique un peu, t.es chiant !
-Je t'ai dit que j'avais vu ses cheveux ?
-Ouais ?
-Et bah en me basant là dessus j'ai recherché toutes les personnes ayant la même couleur de cheveux dans notre pays, partout. Sur les réseaux sociaux, la base de donné de la sécu, les gens répertoriés, partout ! Elle n'est nulle part.
-Attend, tu pourrais la reconnaître... Avec ses cheveux ?
-Ouaip....
-Et ça fait quatre heures que tu cherches sur internet ?
-J'ai passé toutes les brunes en revue. Aucune. Elle n'existe pas je te dit.
-T'es trop bizarre mec... T'es en train de psychothérapie grave là... Y a le boss qui nous attend...
-Pour la punition ?
-Ouais.
-Merde.
Tsuikyu soupira et étreignit l'ordinateur avant de se lever, de finir son café et de suivre Léon.

//Shiro, c'est "ère", pas "air" :3//

La jeune femme sentait comme un résignation chez la jeune fille. C'est pourquoi elle répondit tout de suite, secouant la tête avec un air inquiet.
- S'il n'y a plus de place pour toi, je pourrais dormir avec Kojiro, ça ne me dérange absolument pas !
Elle se tourna vers son frère pour confirmation. Puis, répondant à sa question, elle sourit.
- J'aimerais un simple verre d'eau, si ça ne te dérange pas, répondit-elle à la jeune fille, avant de se laisser guider par Shingo jusqu'au canapé.
Kagura trouvait tout ceci vraiment étrange, cette histoire de politicien, de révolution... Elle se laissait emporter par le fort courant et voilà ce qui se passait, elle se retrouvait au coeur d'un... de quelque chose d'illégal. Pourtant, elle n'avait pas peur, elle était juste... excitée ? Elle dont la vie était si monotone, malgré les joies que lui procuraient les enfants, elle était maintenant plongée dans "un mauvais livre d'action", comme l'avait si bien dit Shingo. En parlant de cet écrivain formidable, il avait un sourire qui plaisait beaucoup à la jeune femme. Elle sentait aussi qu'il n'était pas insensible à elle, et ça lui faisait une agréable surprise. Le vol de la zone 51... Elle en avait peut-être entendu parler, mais n'avait sûrement pas fait attention.
- Je comprends... Eh bien, je vous envie, Monsieur, cette vie pleine d'adrénaline semble si tentante, sourit-elle. Au fait, tutoyez-moi, s'adressant aux personnes dans la pièce, je ne suis pas si vieille que ça.

//vouvoyez moi, je ne suis pas si vieille que ça ?... Je ne savais pas que, chez les humains, on vouvoie les jeunes =P !//

Fumi se mit à réfléchir : il n'avait pas vraiment envie de laisser l'invité dans le salon, dans un canapé lit. Si il laissait sa place, il pourrait donner un bon lit à la jeune femme. Mais il avait oublié que son lit était double, et qu'il le partageait avec Kojiro. Sa soeur avait elle envie de dormir avec son petit frère pour le rassurer, ou avait elle, pour l'instant, un peu trop peur pour pouvoir passer la nuit avec un azumérien ? Et si il donnait le lit double à la jeune femme et à Shingo, que lui allait dormir dans le clic clac et Kojiro dans le lit du nouveau politicien ? Mais laisser une femme à côté d'un homme la nuit était il une bonne idée ? Sa tête bouillait franchement, avant de ce dire qu'ils verraient bien le soir même.
-Ca fait pas mal de chose à faire aujourd'hui. Kojiro et Ameko doivent partir en mission pour réussir à inscrire Shingo sur les listes électorales... Pendant ce temps, monsieur, que diriez vous de vous occuper de m'acheter des vêtements convenables ainsi qu'un matelas pour votre chère soeur ?
Il avait dit cela avec le ton amusé, toujours aussi calme. Taquiner Shingo était devenu amusant, et Fumi se mit à penser qu'il devait bien être son premier ami humain. Écrivain, comme lui, avec un objectif se ralliant au sien. Il se tourna ensuite vers Kagura.
-Ne vous en faîtes pas, mademoiselle, votre frère va juste aider à semer la pagaille pour que la fille du gouverneur, qui est de notre côté, entre dans le bureau de son père pour y changer deux trois détails. Mais n'ayez crainte, la mission est sans risque, et nous vous rendrons bien Kojiro !
Puis, ayant remarqué l'intérêt de Shingo pour la jeune demoiselle, il ajouta.
-Si vous n'avez aucun préparatif à faire pour emménager, que diriez vous de venir avec nous pour nos courses ?

//Shyuu, je me suis trompée, désolée >.< Edité ~//

Fumi semblait en pleine réflexion, sûrement au sujet des lits, de l'organisation pour dormir. La jeune femme était un peu gênée, ayant l'impression qu'elle les dérangeait, mais elle se tut, se mordillant la lèvre inférieure, encore. Et puis, l'écrivain azumérien lui expliqua le rôle de Kojiro dans tout ça et elle eu un éclair de protestation dans le regard, avant de se calmer. Je ne pourrais pas tout le temps le protéger, ce n'est plus un gamin... Kagura hocha la tête et s'assit plus confortablement sur le canapé, poussant un petit soupir. Ce n'était que le début d'après-midi, et pourtant, sa journée était déjà chargée.
-Si vous n'avez aucun préparatif à faire pour emménager, que diriez vous de venir avec nous pour nos courses ?
- Oh, oui, bien sûr, sourit-elle aimablement.
Elle avait répondu sans réfléchir, ce qui ne lui ressemblait pas. Je dois être encore chamboulée par tout ça. Sortir me fera du bien. Elle but le verre d'eau que lui avait apporté Ameko, les yeux dans le vague, ne pensant à rien en particulier.

-Oh ne t'en fait pas ! s'exclama Ameko qui s'était très vite acoutumée au tutoiement. Et puis Kojiro dors déjà avec Fumi... Vous allez vraiment être serrés si vous dormez à trois... Sauf sinça ne dérange pas Fumi de dormir dans le canapé-lit ? finit-elle par dire en se tournant vers le jeune azumérien.
-Ca fait pas mal de chose à faire aujourd'hui. Kojiro et Ameko doivent partir en mission pour réussir à inscrire Shingo sur les listes électorales... Pendant ce temps, monsieur, que diriez vous de vous occuper de m'acheter des vêtements convenables ainsi qu'un matelas pour votre chère soeur ?
-Un matelas ? Hum... Tu sais Fumi, je suppose que tu ne peux pas savoir étant donné que tu as vécu loin de ce monde pendant longtemps mais... La literie ce n'est pas vraiment bon marché et comme Shingo et moi on ne vit que de petit boulot... On a pas vraiment de quoi s'acheter un matelas en plus... En fait on a jamais eu besoin de matelas auparavant ! On a très peu d'invité. Et puis, on a pas besoin de matelas ! Je n'ai pas besoin de matelas. Non vraiment ! Mais tu as raison, allons acheter tes vêtements.
Ameko se rendit alors compte que Kojiro n'avait rien dit depuis qu'il leur avait présenté sa sœur. Elle s'approcha alors de lui et lui demanda.
-Est-ce que tout va bien ?
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Tsuikyu et Léon pénétrèrent dans une large salle au rideaux tirés et dont le seul mobilier était une table entourée de six chaise sur lesquels étaient assises des généraux et des maréchaussés. Tsuikyu et Léon se mirent au garde à vous, attendant que l'un des hommes parlent.
-Capitaine Jonetsu... Lieutenant Maitsu. commença à dire ungénéral. Nous nous sommes réunis aujourd'hui pour proclamer votre sentence suite à votre erreur lors de la dernière mission qui vous a été attribuée.
-LES CHARGES QUI PÈSENT SUR VOUS ! poursuivit leur général de garnison. ON ÉTÉ ÉNONCÉES COMME TELLES : DISTRACTION DE L'OBJECTIF PREMIER DE LA MISSION, BAISSE DE GARDE ET PAR CONSÉQUENT, OUBLIE DE LA RÈGLE ÉNONCÉ DANS LE CODE PAGE 21 PARAGRAPHE 4 ALINÉA 2 : UN OFFICIER A POUR DEVOIR, POUR PROTÉGER SES COÉQUIPIER ET SE PROTÉGER LUI-MÊME DE TOUTE ATTAQUE SURPRISE PROVENANT DE L'EXTÉRIEUR DE LA GARNISON LORS D'UNE MISSION, DE NE JAMAIS BAISSER SA GARDE ! ET PAR CONSÉQUENT, D'AVOIR INDIRECTEMENT PARTICIPÉ À L'ÉVASION DE TROIS HABITANT DE LA VILLE SECRÈTE AZUMÉRU POTENTIELLEMENT DANGEREUX !
[b]-Confirmez-vous les charges qui pèsent sur vous, capitaine Jonetsu et Lieutenant Maitsu ? demanda un troisième homme
-Nous confirmons mon colonel. répondirent en cœur les deux hommes.
-Bien. conclut un maréchaussée. La délégation du corps majeur d'arme vous juge coupable des charges qui pèsent sur vous et a décidé de votre sentence. Le général d'arme va vous faire part de notre décision.
-CAPITAINE JONETSU, LIEUTENANT MAITSU, VOUS ÊTES CONDAMNÉ À NETTOYER LES CABINET CETTE SEMAINE ! ROMPEZ !!

En entendant le ventre de Kojiro gargouiller ainsi, Ameko sourit et de dirigea vers la cuisine où elle fit rapidement deux œufs sur le plat qu'elle servit à Kojiro.
-C'est vrai que tu es parti sans manger ce matin... Tu dois avoir faim ! Allez, régale-toi.
Elle sortit le ketchup, le sel et le poivre et les déposa à côté de l'assiette.
-Quelqu'un d'autre souhaite manger quelque chose ? demanda-t-elle aux autres. Profitez-en, il est encore tôt et on ne remangera pas avant ce midi après. Je propose qu'on laisse Kojiro manger tranquillement avant d'aller faire notre petit Shopping, ça vous va ?
Elle vint s'assoir en face de Kojiro, un peu fatiguée par cette matinée lourde en émotions._
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Les manches relevées, une éponge et un balais brosse à la main, Tsuikyu et Léon récuraient le sol immonde des toilettes.
-Quand je pense aux 150 personnes qui viennent faire ici... dit Léon.
-Je crois qu'il valait mieux ne pas le savoir...

//N'est-il pas midi passé ?//

Kagura hocha simplement la tête, un peu dans les vapes. Elle s'adossa confortablement au dos du canapé et laissa sa tête se poser sur le dossier, sans parler ni faire quoi que ce soit d'autre. Un instant passa, elle regardait tendrement Kojiro engloutir les oeufs. Soudain, elle se rappela d'une chose, se redressa et se dépêcha de prendre son sac à main sur ses cuisses pour en sortir une enveloppe. Elle l'ouvrit calmement et y découvrit une somme de cent euros (c'est bien des euros ?), sous forme d'un billet de cinquante et de plusieurs billets de dix et de vingt. C'était ce qu'elle avait reçu de sa précédente garde d'enfants. La jeune femme releva la tête, et, s'adressant à Ameko et à Shingo, elle dit, toujours en souriant, un sourire d'ange.
- Puisque je vais maintenant vivre sous votre toit, ça vous coûtera plus cher, et je ne veux pas être un poids pour vous. Voici donc une somme pour pouvoir vous remercier et vous aider, en posant l'enveloppe sur la table basse.
Elle avait décidé de rester avec eux, ne voulant pas retourner chez ses parents. Maintenant qu'elle était plus calme, elle se rendit compte qu'elle éprouvait de la colère envers eux, mais aussi de la déception et de la tristesse. Ils lui manqueraient, mais elle irait les revoir, peut-être. Sans Kojiro, pour récupérer ses affaires les plus importantes, pour ne pas en acheter d'autres.

Shingo aussi avait fin mais il se dit qu'il s’achèterait quelque chose lors de leur sortie. Il sourit beaucoup en voyant l'azumérien parler à son estomac. En faite Shingo se sentait bien, très bien. Cela ne lui était pas arrivé depuis longtemps de se sentir aussi bien. Il était bien entouré, la vie grouillait dans la petite maison et l'ambiance était présente. En effet il ressemblait à... Une famille. A cette pensée les yeux de Shingo s'embuèrent quelque peu. Il tenta de le cacher, cepandant il douta de l'efficacité de sa technique de dissimulation si bien qu'il craignit avoir été repéré, mais par qui il ne le savait pas. Il respira un bon coup et dans un grand sourire répondit à Fumi.
- Oui je trouve cette idée de Shopping vraiment très sympathique ! Et puis on ne risque pas de me reconnaitre dans la rue malgré les caméras ! Je suis invisible ! Il prit un air vaillant, toutefois l'effet fut pitoyable. Puis la Jeune femme déposa une enveloppe sur la table du salon où ils étaient tous assis.
- Puisque je vais maintenant vivre sous votre toit, ça vous coûtera plus cher, et je ne veux pas être un poids pour vous. Voici donc une somme pour pouvoir vous remercier et vous aider. Shingo répondit du Tac au Tac.
- Oh non non ! Loin de moi l'idée de vous extorquer de l'argent. Nous ne sommes pas dans le
besoin ! Au contraire, mais nous évitons de dépenser beaucoup d'argent. Les gadgets que j'ai ont uniquement été vo...Disons empruntés sur le long terme à des amis de province ! Shingo sourit à la jeune femme. Et puis comme je l'ai dis...Vous êtes ici CHEZ VOUS, faites comme bon vous semble. D'ailleurs je vais peut-etre aller me changer si nous sortons, ce costume me va à merveille n'est-ce pas ? Puis sans vraiment attendre de réponse, Shingo fit demis tour et parti se changer dans sa chambre. Il ressorti quelques minutes plus tard habillé d'un sweat à capuche bleu marine et d'un jean parfaitement banal, celui-ci accompagné de converse blanche. Enfin il ressemblait un peu à un jeune de son âge ! Beau, grand et plus ou moins à la mode suivant les points de vu.

Fumi avait remarqué les yeux embués de Shingo, et il bloqua la sortie de la chambre de celui-ci, afin de lui parler.
-Ca va ?...
La question semblait vraiment bateau, mais il s'inquiétait beaucoup pour ses hôtes. Après tout, ceux-ci faisaient énormément pour eux, et il se sentait redevable, et surtout très reconnaissant. Et le fait que l'écrivain en face de lui ai faillit pleurer le faisait se sentir coupable, et il n'avait pas envie d'un tel sentiment. Car Fumi n'avait pas remarqué qu'il s'agissait de bonheur, et non de tristesse. -Nous leur compliquons l'existence, il doit s'inquiéter pour la condition de vie de sa petite soeur.-
-Enfin, je veux dire... Je t'ai vu te retenir de pleurer. Alors... Je m'inquiétais. Mais peut être ce ne sont pas mes oignions ?...
Et sur son visage apparut un air anxieux. Il avait peur d'avoir blessé celui qu'il considérait maintenant comme son ami.

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Kojiro regarda le plat. A droite. A gauche. Il prit un bout de blanc de l'oeuf, le mit dans sa bouche. Pas mauvais. Aussi, quand il tenta de couper le jaune, du liquide se répandit dans toute l'assiette, ce qui lui fit lever un sourcil interrogateur. Qu'est-ce que c'était que cette chose ? Aussi, il leva la tête, pour appeller Ameko, qui était partie plus loin.
-Je... Je crois que j'ai pas fait un truc comme il faut. J'ai du le crever... Je suis désolé !

Shingo partit se changer, laissant Kagura en pleine réflexion. Ils ne veulent pas de mon argent ? Mais c'est... Ils ne peuvent pas refuser ! Je n'en ai pas besoin ! Pourtant elle ne disait rien et gardait les yeux rivés sur Kojiro qui apprenait tout sur les oeufs. Alors même en... en Azuméru, je crois, il n'y a pas d'animaux de ce genre ? N'y a-t-il pas de poules, de vaches, de cochons ? Comment se déplacent-ils ? A pied ? Elle était assaillie par toutes ses questions et n'avait qu'une seule envie : les poser. Elle se retint et se demanda à qui les poser. Elle ne voulait pas importuner son frère qui avait sans doute faim. Ameko et Shingo n'en savaient sûrement rien. Quant à Fumi, il était parti, pour aller parler à l'autre écrivain. Elle pourrait le questionner, de plus, il semblait agréable.
Elle reporta son attention sur Kojiro qui regardait son plat d'un petit air émerveillé bien à lui, qui réchauffait le coeur de sa soeur. Il semblait vraiment heureux et elle était contente pour lui. Puis ses yeux revinrent sur l'enveloppe posée sur la table. Kagura la prit et la contempla, se demandant comment elle pourrait aider ses nouveaux "colocataires".

Shingo fit une tête étonné lorsqu'il vit l'Azumérien bloquer la sortie de sa chambre.
-Ca va ?...Questionna le jeune Écrivain. Enfin, je veux dire... Je t'ai vu te retenir de pleurer. Alors... Je m'inquiétais. Mais peut être ce ne sont pas mes oignions ?...
Shingo tressailli. Évidemment ! Il ne s'attendait pas à ce que quelqu'un le remarque. De plus, il ne se doutait pas que cela serait un garçon qui viendrai le voir en premier, après sa soeur bien entendu. Ses joues se colorèrent doucement d'une jolie couleur rosée. Pourquoi ce garçon a t-il un regard aussi perçant ?!  
- Je...Je ne pleurai pas ! J'avais...J'avais mal au nez ! Et moi quand j'ai mal au nez j'ai les larmes aux yeux car ça pique voilà tout. Pas la peine de t'inquiéter Fumi ça va aller...
Shingo laissa durer un petit silence. Il ne savait trop quoi dire. L'écrivain exerçait sur lui une sorte de...Une sorte de quoi ? Il ne savait pas quoi mais Fumi l'exerçait très bien ! De ce fait Shingo tenta de briser une fois encore le silence.
- Tu...Tu es vraiment très beau dans tes nouveaux habits ! Je ne les mettais plus. Je suis très heureux de voir qu'ils peuvent encore servir. Il te vont à merveille ! Annonça Shingo un peu gêné en se caressant le derrière de la tête. Et...Moi comment me trouves-tu ? Questionna le jeune homme. celui-ci s'en voulu de poser cette question tant le sous-entendu qu'il n'avait pas remarqué était flagrant. Il se mordit la lèvre, conscient qu'il venait de faire une bêtise. Tout comme Kagura, cet étrange écrivain le troublait de son air impassible et calme. Je dois avoir besoin de repos...

Fumi sentait que la personne en face de lui était... Gênée ? Il ne croyait pas du tout en cette excuse, mais l'homme avait la grande faculté de changer de conversation.
-Tu...Tu es vraiment très beau dans tes nouveaux habits !
Shingo semblait rougir, aussi, un petit sourire se dessina sur le visage de Fumi. Il n'avait pour l'instant aucun sentiments pour son "ami", mais sa réaction l'amusait grandement. Oui, c'était un peu méchant, mais l'azumérien avait actuellement envie de jouer un peu avec l'écrivain qui le recueillait, tout en sachant, au fond de lui, que cela ne lui ferai pas de mal. Après tout, il l'avait vu regarder la jeune Kagura avec beaucoup plus d'insistance qu'il le regardait lui maintenant, et il était bien visible que Shingo avait créé deux catégorie : "amour", celle dans laquelle la grande sœur de Kojiro semblait pour l'instant se trouver, et la catégorie "beau gosse sympa à mater", dans laquelle lui était. Mais il avait bien l'intention d'en profiter, après tout, la situation était très amusante.
-Et...Moi comment me trouves-tu ?
Bingo, sa théorie était validée. Il l'observa de haut en bas, avant de dire.
-Je ne peux pas vraiment être objectif, car je n'avais jamais vu de vêtement de ce type avant de venir ici. Néanmoins, je trouve que ça te va à ravir. Le bleu marine va bien avec tes yeux.
Il lui sourit, le regardant dans les yeux.
-Tes habits sont un peu grand pour moi, mais c'est n'est pas bien grave. J'espère que tu m'en choisira des beaux. Je compte sur toi, d'accord ?
Il lui fit un clin d'oeil, puis passa sa main sur le tee-shirt de Shingo.
-J'aime bien le motif. Tu pense que je pourrais avoir le même ?

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Kojiro observa Ameko manger, avec de couper un bout de son oeuf, de prendre du liquide jaune et de le mettre dans sa bouche. Il mâcha, avala, puis fit un merveilleux sourire.
-C'est vraiment délicieux !! Chez nous, on mange surtout les herbes qui pousse prêt de la rivière des égouts, où alors on chasse le rat. Parfois, dans la rivière, on trouve aussi des rouleau de métal, remplis de nourriture ! Alors on mange, et on donne les rouleau aux enfants pour jouer. On les lance et on fait des courses avec, voir lequel va le plus vite.
Il continua son plat.
-J'en avais un, reprit il ensuite, mais il s'est tordu un jour, parce que je l'ai jeté trop fort. Du coup, il ne roulait plus, et je ne gagnais jamais !
Il se mit alors à rire, en repensant à toute les fois où il avait boudé pour ça. Petit, Kojiro était un grand mauvais perdant.

Ameko ne comprenait pas vraiment toutes les explications de Kojiro mais elle se sentait désolée de voir qu'ils était vraiment délaissés dans ces souterrains au point de devoir se nourrir près des égouts. C'était un miracle que le jeune garçon ne soit pas atteint du choléra. Mais ce qui la rendait vraiment heureuse c'est de voir qu'il appréciait la nourriture qu'elle lui avit préparé. Ameko adorait cuisiner pour les autres et elle aimait encore plus qu'on lui dise que ce qu'elle avait préparé était délicieux comme venait de le faire Kojiro. Elle avait terminé son unique œuf et regardait à présent le jeune homme manger avec un doux sourire. Elle se sentait heureuse pour lui. Elle ne savait pas vraiment pourquoi mais elle semblait éprouver plus d'affection pour le jeune garçon que pour les deux autres azumériens qu'ils avaient secouru. Peut-être parce qu'elle avait plus eu l'occasion de parler avec lui. Quand il eut finit, elle ramassa son assiette et la sienne et les mis dans le lavabo.
-Bien, lança-t-elle à la cantonade. Si tout le monde est prêt, nous allons pouvoir y aller.
Elle réalisa alors qu'elle ne connaissait pas le nom de la sœur de Kojiro, peut-être celle-ci l'avait dit mais alors Ameko ne s'en souvenait pas. En fait, elle réalisa qu'elle même ne s'était pas présentée. Elle se tourna donc vers la jeune femme et dit :
-Comme nous allons vivre un peu ensemble à présent, il faudrait peut-être que je me présente ! Je suis Ameko !